Dragora Fondatrice
Age : 26 Messages : 233 Diamants : 154 Date d'inscription : 28/10/2011 Localisation : Ile-de-France Citation : Si tu tapes ta tête contre une cruche et que ça sonne creux, ne te dis pas forcément que c'est la cruche qui est creuse.
Animaux favoris : Les dragons, les loups, les chevaux, les félins, les oiseaux, les griffons...
| Sujet: Dragons et mort riment ensemble (libre) {B} Lun 23 Jan - 19:59 | |
| Nom : Flammarius Sexe : Mâle Classe d'âge : Adulte Caractéristiques physiques : De taille moyenne mais à la carrure massive, Flammarius ne craint rien ni personne. Ses écailles résistantes, lui servant de bouclier, sont d'une couleur rouge vif, tel le feu et le sang ; son regard est assimilable à la vue que nous pouvons avoir d'un brasier. Deux longues cornes d'or ornent sa tête et des piques lui parcourent le museau, la nuque, jusqu'à la queue. Ses grandes ailes rouges lui servent plus à intimider qu'à voler, mais ses griffes et ses crocs, elles, servent bien à tuer... Caractéristiques mentales : Ce dragon éprouve toutes les humeurs que peut éprouver un dragon, mais deux d'entre elles sont dominantes sur son caractère général : la colère et l'égoïsme. Difficile de l'approcher sans qu'il ne vous regarde en se demandant quel est votre point faible. Difficile de lui parler sans distinguer au fond de son œil une envie de vous croquer (après, tout dépend de ce que vous êtes.) Il n'aime personne - pire que Dragora ! Non seulement il méprise les autres, mais il lui arrive souvent de vouloir leur nuire ; les manger par exemple, s'il sont comestibles (je tiens à préciser que Flammarius ne mange pas les dragons) ; et si ce n'est pas mangeable, c'est forcément tuable. Quant au partage des repas, n'en parlons pas. S'il tient une proie il la garde pour lui. Et si quelqu'un souhaite l'attaquer, se venger de lui, ou tout simplement lui faire mal pour une raison qui le regarde ; s'il veut le tuer... Ce quelqu'un là braverait bien des risques... Image : Ici s'étendaient les plateaux. Accrochés aux parois des montagnes tels des monstres de pierre, ils étaient immobilisés depuis longtemps. Une verdure rase et éparse sortait par touffes ça et là sur le sol dur. Un arbre courageux poussait tant bien que mal au-dessus de la falaise qui descendait vers la vallée. N'oublions pas que les plateaux sont situés en hauteur : ce sont des terrains plats surplombant les contrebas. Sur l'herbe verte se posa une patte. Large, mais élégante, les doigts griffus écartés pour ne pas déséquilibrer le corps qu'elle soutenait, cette patte était pourvue d'un ergot et couverte d'un plumage. Elle était blanche. D'un blanc luisant, son porteur était dans les tons brun-gris ; il portait un plumage et avait un bec. C'était un oiseau. Un petit oiseau, que l'on nommait ici Lagopède. Le lagopède marchait avec aisance parmis les pousses. Il picorait ici et là un bourgeon, une baie qui passait à la portée de son bec ; et les avalait aussitôt. Il y avait sûrement d'autres lagopèdes dans les parages. Un ronronnement se fit entendre, assez grave, mais assez rapide pour que l'oiseau n'eût le temps de ne rien faire avant que la chose arriva. Une énorme chose s'abattit sur lui. Cette chose était pointue de toutes parts, de la fumée sortait. Le lagopède poussa un cri mais les mâchoires l'avalèrent bien avant que la proie ne s'en rendît compte. Flammarius se lécha les babines. Il avait été très discret cette fois. Il s'en félicitait encore lorsque les autres oiseaux s'envolèrent, apeurés. Le dragon rouge toussa et recracha trois plumes. D'un coup de griffes, il racla le sol et y laissa cinq profondes traces. Il regarda autour de lui, l'air indécis, puis choisit d'aller vers l'arbre pour se gratter un peu. Il n'avait pas commencé à frotter ses écailles contre l'écorce qu'une odeur parvint subitement à ses narines. Il fronça les sourcils et baissa la tête vers le pied de l'arbre. Un autre dragon était passé par là... Ayant l'odorat fin, Flammarius déduisit que son congénère n'avait pas quitter l'endroit depuis longtemps. Il colla le museau au sol, comme un chien, et se mit en tête de suivre la piste. Le voilà qui marchait furtivement, le nez par terre, cherchant quelqu'un... | |
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